COCTEAU (Jean)

Lot 89
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COCTEAU (Jean)
Réunion de 5 lettres autographes, signées du nom ou du prénom dont 4 à Jacques HÉBERTOT. 1956-1961; 6 pages in-8 ou in-4. 5 Avril 1956: «Il me semble d'après ce que Jacques Hébertot dit de moi dans le programme de Bruxelles qu'il doit confondre la poésie et le drame qu'elle représente avec une sorte d'humour. Je serais très heureux de vous confirmer la longue vague de souvenirs qui nous soude, ensemble depuis les MARIÉS DE LA TOUR EIFFEL, qui n'eussent jamais vu le jour sans son aide. J'aime son théâtre où circule une âme - quelque chose de riche et de noble qui résulte de son amour du spectacle». - 7 Juin 1959: «Il faudrait que la pièce vienne des profondeurs. Je ne veux plus risquer le coup de la MACHINE À ÉCRIRE. Bien sûr Ingrid est admirable - mais il me faudrait l'être avec elle. Et pour le moment je me dois à mon film que tout le monde trouve stupide [Le Testament d'Orphée]». - 21 Mars 1960: «Il faut encore que je casse le cordon ombilical qui m'attache encore au «TESTAMENT D'ORPHÉE». Il faut d'abord que j'écrive le REQUIEM, énorme poème, saga qui m'a été «dicté» pendant mon hémorragie de 1959 et dont je déchiffre à peine les hiéroglyphes. Il faut d'abord... Tout cela en tenant compte d'une grande fatigue dûe à des besognes idiotes, comparables à l'encombrement de cette ville. Edwige [Feuillère] va reprendre l'AIGLE. Elle cherche un Stanislas». - 22 Janvier 1961: «Hener n'a pas pu me joindre à Paris parce que j'habite la Côte». - «Je te conjure de voir Aragon qui se dépense pour nous ainsi que Mathieu qui règne sur tout le monde abstrait et scientifique. Adr N°1 Max Ernst. Brisson est prévenu... N'oublie pas Louis Emié qui bat le rappel en province... As-tu communiqué ma lettre à Madame Paul Fort»
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